Renaissance du championat suisse
1961:
Le nouveau championnat suisse sur route avec le FMS est mis sur pied: trois clubs, le Racing-Motor-Club de Suisse, Moto-Club Romand et le Moto-Club de Châtel-St-Denis trois courses, Oulens – Villars-le-Comte/ Châtel-St-Denis –Les Paccots, et St-George – Le Marchairuz qui remplace Gimel – St-George. Les clubs travaillent ensemble; il y a un seul programme pour les trois courses, une seule caisse et, course après course, les mêmes travailleurs bénévoles. La fin de cette année est marquée par un changement à la tête du Racing Motor-Club de Suisse; Jean-Pierre Wandfluh, président depuis 1954, abandonne ce poste pour lequel il s'est donné sans compter pendant huit ans. Son successeur est désigné par l'assemblée générale en la personne de Jean Cordey, membre du Racing dès l'année de sa fondation.
1962:
Le championnat suisse 1961 est reconduit, avec une course de plus, Orsières-Champex, et la participation du Moto-Club valaisan.
le premier supermotard Georges Dumoulin Orsière-Champex
1963:
La collaboration des quatre clubs se poursuit avec une nouvelle course, Monthey – Les Giettes. Notons que St-George – Le Marchairuz aurait dû être la manche suisse du championnat d'Europe de la Montagne mais le projet, malheureusement, échoua.
Guy Morisod Monthey 1964:
Pas de course de côte pour le Racing-Motor-Club de Suisse, mais une course en circuit à Monthoux sur Annemasse, hors championnat.
1965:
Chaque club organise, pour son propre compte, sa manche du championnat suisse. Le Racing-Motor-Club de Suisse trouve un nouveau parcours: Corcelles-le-Jorat – En Gillette. En collaboration avec la section vaudoise de l'A.C.S., le club s'occupe de la partie moto des courses internationales d'Ollon-Villars. Un grand nombre de coureurs appartenant à l'élite européenne participent à cette course prestigieuse.
Denis Tharin Corcelles le Jorat 1966:
Deuxième édition de la course de côte Corcelles-le-Jorat – En Gillete.
Paul Castella 1967:
Cette année voit à nouveau l'organisation de la course internationale 0llon –Villars et de la manche de championnat suisse Corcelles-le-Jorat– En Gillette. Jean Cordey, désirant reprendre le sport actif sur trois roues, renonce au poste de président auquel il avait consacré ses loisirs pendant six ans.
Il convient de rappeler que c'est pendant ces années que se réalisèrent, à l'instigation du Racing-Motor-Club de Suisse, deux nouveautés importantes: la catégorie «sport», réservée à des machines dérivées du tourisme, et le
«Casque d'or», sorte de concours de régularité, aux points, récompensant les coureurs qui avaient participé aux cinq courses romandes du championnat. Enfin, le Racing organisa quelques entraînements en circuit à Monthoux et, même une fois à Monza, mit sur pied la première course moto sur la piste de Lignières et organisa également un trial.
Fernand Quiblier 1968:
Pour une année, Sylvain Caffari préside le club et, avec son comité, prépare à nouveau la manche de championnat de Corcelles-le-Jorat. Mais, quatre semaines avant la course, la commune refuse d'accorder au Racing les autorisations nécessaires. Les raisons en sont simples: l'année précédente, des coureurs, installés dès le vendredi à l'emplacement du parc, avaient causé des dommages au foin qui n'était pas encore ramassé; de plus, un groupe d'accompagnants avaient fait scandale au café du village le samedi soir. Le Conseil général avait voté: plus de courses à Corcelles-le-Jorat!
Le président et son comité ne se laissèrent pas abattre et, avec l'aide du toujours dévoué Paul Castella, trouvèrent un autre parcours. En moins de quatre semaines, la course Eclépens – Oulens est mise sur pied. Cette route cantonale rapide et large, ne posait pas le problème des bordiers, car le parcours et ses abords sont propriété cantonale.
Gabriel Barbezat Christian Amaudruz 1969-1972:
Sylvain Caffari reprend la compétition; il est remplacé à la présidence par Paul Castella. Jusqu'en 1972, la manche de championnat suisse organisé par le Racing sera Eclépens–Oulens.
1969 a vu également, pour la troisième et dernière fois, l'organisation d'Ollon–Villars.
Auguste Maneski 78 ans 1973-1979:
En 1973, la course du Racing émigre sur le circuit permanent de Dijon, en France. Sylvain Caffari reprend la présidence du club. Cette année-là, la course de Dijon revêtait un caractère public dans toute l'acception du terme. En plus du championnat suisse, une course de formule libre internationale opposait 25 coureurs suisses, 15 français et un anglais; plus de 40 coureurs au départ, la TV romande au rendez-vous, un spectacle inoubliable! Soulignons que le nombre des coureurs inscrits, pour l'ensemble des compétitions, dépassait 230.
Le budget s'élevait à Fr. 54'000.—, en ayant limé au maximum. Le résultat financier escompté ne fut pas atteint, car le temps peu clément nous priva d'un nombreux public. La caisse du club s'en ressentit fortement, puisqu'un déficit de Fr. 20'000.— la laissait ,à fin 1973, complètement vide, malgré l'aide généreuse de onze membres du club qui participèrent au financement de la course. Dès lors, pour les années suivantes, il fallut être plus modeste. Le Racing a continué à organiser Dijon chaque année, sous une forme moins ouverte, en vendant des cartes de supporter-membre passif qui donnent droit à l'accès au circuit.
quelques programmes de ses courses