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 Jacques Cornu

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Marcel
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Marcel


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Jacques Cornu Empty
MessageSujet: Jacques Cornu   Jacques Cornu Icon_minitimeLun 6 Juil - 18:12

Jacques Cornu,
pilote de vitesse et d'endurance moto Suisse, né le 15 mai 1953 à Aigle, canton de Vaud en Suisse, et issu d' une famille de quatre enfants.
Jacques Cornu devient Champion de Suisse de la catégorie 500cc en 1977. L'année suivante, il rafle les trois titres nationales en 250, 350 et 500cc et fait ses débuts en grand prix 250cc lors du 3e round en France qu'il finira à la 17e position. Il poursuivra son expérience avec le GP de de Tchécoslovaquie en fin de saison qu'il terminera à la 14e place. Il fait ses débuts aussi en Championnat du Monde d'Endurance en 1979 et marquera 4 points aux 24h de Liège en terminant à la 7e place en compagnie de Michel Steven pour le compte de National Moto et clôturera le championnat à la 49e position. Il mettra un terme à sa carrière à l'âge de 37 ans lors du Grand Prix d'Australie en 1990.

Une popularité sans rapport direct avec son palmarès, des accidents terribles, des retours incroyables, des aventures impossibles et des gags innombrables: c’est Jacques Cornu.
Le Neuchâtelois Jacques Cornu a déjà vécu dix vies.
Jacques Cornu Topele10
Image: Keystone


C’était il y a quelques jours, au cœur de Neuchâtel. Cela faisait un moment qu’une jolie dame se grattait la tête devant le parcmètre central. L’argent retombait toujours, le ticket libérateur ne sortait jamais. Quelques minutes plus tôt, Jacques Cornu s’était extrait d’une sorte d’œuf rouge sur trois roues, l’un de ses véhicules particuliers qu’il adore; on parlait, à distance, bien sûr. La dame n’y arrivait toujours pas: «On peut vous aider? Avez-vous bien entré le numéro d’immatriculation de votre véhicule?» On a pris sa place, on a essayé, même échec. «Bon, c’est la panne, s’il y a un contrôle et que vous êtes mise à l’amende, je viendrai témoigner», a immédiatement lancé Cornu. Et d’ajouter, dans une petite voix de garçon bien sage: «Je vous donne mon numéro de téléphone, au cas où...»

«Quoi ma gueule, qu’est-ce qu’elle a ma gueule?»

La dame est repartie. Rassurée. Enfin, on l’espère. Et le grand Jacques a éclaté de rire: «Tu vois, toujours le même, le Cornu, il n’en manque pas une!» Du coup, le temps a semblé s’arrêter. Bientôt 45 ans que ça dure, qu’on le connaît, qu’on partage les galères et quelques victoires, qu’on joue les complices de gags plus ou moins racontables. Etonnant personnage, dont l’aura n’a pas un rapport mathématique direct avec le palmarès – trois victoires en GP – mais qui a bien, en Suisse, sorti de son carcan de sport secondaire le motocyclisme de vitesse. D’abord, parce qu’il y a une «gueule»...

«Quoi ma gueule, qu’est-ce qu’elle a ma gueule?»: il a immédiatement sauté dans la brèche. Conscient que son physique a toujours dépareillé dans un monde plutôt réservé aux jockeys: «Cela dure depuis l’école, j’ai toujours été le plus grand de la classe, tout simplement parce que je redoublais! Un jour, j’ai entendu quelqu’un qui disait: «Cornu, c’est un faux-modeste». Ce n’est pas vrai, j’ai toujours été comme ça, cela doit être dans mon ADN. Longtemps, je n’étais pas pris trop au sérieux, mais quand les résultats sont venus, ce caractère m’a aidé à forger une image. Je dois beaucoup aux médias.» Et à cette gueule? «Mais oui, il est plus facile d’approcher et de se reconnaître dans quelqu’un de normal, plutôt qu’auprès d’une personne trop parfaite», reprend-t-il.

12 juin 1988: sa première victoire, à 35 ans, sur le Salzburgring valait bien un jeu de mots en première page de la section sport du «Matin».
Jacques Cornu 30231110
Des années de galère

Ce sera sa recette. Les mamans qui tremblent pour lui à chacune de ses chutes, de ses blessures. Les papas qui le regardent drôlement, mais qui finissent par s’avouer que ce gars-là a un sacré courage, une formidable volonté. Il a pourtant commencé par des années de galères, balancé d’une école à l’autre parce qu’il fallait bien suivre les postes professionnels de papa; maman est partie beaucoup trop vite, morte dans la montagne, promenade tragique. Les 400 coups? Bien sûr et, déjà, ce caractère qui fait de lui le pion central d’une classe. Pas par la qualité de ses études: «Un carnet scolaire ne fait pas une carrière», mais bien parce qu’avec lui, autour de lui, on ne s’ennuie jamais. C’est toujours le cas, à quelques jours de son 67e anniversaire. Mécano devenu homme d’affaires, pilote privé parmi les privés, qui s’est longtemps nourri de sandwiches, devenu vainqueur de GP, champion du monde d’endurance, deux fois sur le podium final du championnat du monde 250 cm3 et, surtout, star au pays, plus fort que cette fameuse frontière de röstis toujours bien présente, on le voit ces dernières semaines.

24 juillet 1988: triomphe au Castellet.
Jacques Cornu 30231310
Parce qu’il est bilingue, Jacques Cornu. Enfin, parce qu’il a inventé une sorte de «Cornutütsch», qui ne respecte pas toutes les règles de la grammaire, mais qui plait à Romanshorn comme à Sedrun, dans la campagne bâloise comme dans le Haut-Valais. Mieux, à sa deuxième victoire en GP – le 24 juillet 1988, en France, sur le circuit du Castellet -, il trouve dans son tour d’honneur un drapeau suisse; il s’arrête, s’en empare, c’est la gloire! «Welche» pour les Romands, «boulon» pour les Alémaniques, il est Suisse. «Et il y a cette tronche, c’est vrai qu’elle m’a aidé. Aujourd’hui, on me reconnaît toujours», sourit-il.

24 juillet 1988: l'inoubliable tour d'honneur avec un drapeau suisse. (Photo: Keystone)
Jacques Cornu Jac10


A son époque de gloire, le nom du regretté Luigi Taveri – triple champion du monde 125 cm3 – ne dit rien au grand public. Le side-cariste Rolf Biland a une forte image en Suisse alémanique, les autres – et ils sont nombreux – sont certes connus par les passionnés purs et durs, mais ce fameux grand public, le peuple, ne retient aucun nom. Sauf, bientôt, celui de Cornu qui, alors qu’un cigarettier jurassien va se lancer dans le sponsoring, devient un vrai phénomène: «J’ai eu une chance énorme, j’en suis conscient et reconnaissant à ceux qui m’ont permis d’obtenir ce statut, de le développer. J’ai voyagé à travers le monde, j’ai vécu en quelques années ce que l’on peut normalement espérer découvrir en trois vies; à travers mon sport, j’ai aussi appris le business, les affaires.» Ecole de vie formidable, mais sans concession.

Le 23 octobre 1984, il est victime d'un accident de la circulation en Italie.
Jacques Cornu 30232310
Jacques Cornu a passé bien près de la mort à l’automne 1984, dans un accident de la route en Italie. Il a plusieurs fois été sérieusement blessé, mais chaque fois il est revenu. Parfois en quittant l’hôpital en douce, en s’appuyant sur deux béquilles dans le paddock avant de prendre le guidon, retenant des grimaces quand les médecins lui imposaient quelques exercices pour prouver qu’il était à nouveau bon pour le service. Déclenchant, aussi, la panique au dernier étage de l’ancien hôpital des Cadolles, à Neuchâtel, lorsque, un dimanche en fin de journée, il avait demandé à un complice (nom connu de la rédaction) de venir lui préparer... une fondue!

En 1987, en Suède, il se brise le bassin et subit trois fractures à une jambe. A l'hôpital, il reçoit la visite de Rolf Biland, multiple champion du monde de side-cars. (Photo: Keystone)
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Un grand escogriffe, la pipe au bec

Un chef de bande à qui on n’osait rien refuser. Des regrets? «Au début, en championnat de Suisse, c’était tout pour les résultats; je n’avais pas encore compris l’importance du côté représentatif quand j’allais chercher mes premiers sponsors.» C’est vrai qu’on avait de la peine à prendre ce grand escogriffe, qui arrivait au rendez-vous décisif la pipe au bec, pour un sportif d’élite... «Tout le monde sait que j’ai toujours été fier du drapeau suisse, mais à l’époque de mes premières tentatives à l’étranger, après mes trois titres nationaux, j’ai payé le prix fort à ma nationalité.» C’était le temps des courses internationales, où les organisateurs invitaient plus volontiers des pilotes de pays où d’autres courses du même genre étaient organisées, la réciprocité étant alors une règle logique. Or, en Suisse, il n’y avait pas de courses en circuit: «Peut-être qu’avec un autre passeport, ma carrière au niveau mondial aurait commencé plus tôt», reprend le Neuchâtelois.

C’est le temps où il doit aussi se multiplier pour trouver quelques sous. Il travaille souvent le jour – pour gagner un bout de vie – et la nuit, pour préparer ses machines; et la deuxième partie de la semaine arrivée, c’est le départ pour un circuit où il n’est pas toujours sûr d’être engagé. Combien de fois aurait-il dû s’endormir au volant? Comme ce lundi matin où, arrivant à Neuchâtel, il avait été arrêté par un représentant des forces de l’ordre qui croyait qu’il avait affaire à un sosie: «Vous ne pouvez pas être Jacques Cornu; c’est écrit dans le journal: hier, il a participé à une course en Angleterre!» Et pourtant...

Avec son team-manager, le regretté Michel Métraux (au centre), il a toujours été un bon client pour les journalistes. (Photo: Keystone)
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L'humour, toujours l'humour

Ce n’est pas le même agent qui, un autre jour de grande fatigue, sera appelé pour établir le constat d’un accident; quand il arrive sur place, il découvre une voiture qui a littéralement «grimpé» sur le capot arrière incliné d’une brave Volkswagen: «Eh bien, M’sieur Cornu, on oublie de freiner?» Et Jacques, très calme et très sérieux, de répondre: «Pas du tout, j’étais arrêté, c’est Madame, devant, qui a reculé d’un seul coup!» Avant d’éclater de rire...

Ces épreuves le rendront plus fort. Et de la force, de la volonté, il en faut quand il décide de participer parallèlement aux courses d’endurance et à un maximum de GP de vitesse: «L’argent que je gagnais dans les épreuves de longue haleine – officiel Kawasaki, il sera sacré champion du monde en 1982 -, je l’investissais pour améliorer mes motos de GP.» Ce sera décisif. Premiers podiums, début du projet «Parisienne», médiatisation de la course, l’usine Honda qui confie bientôt au team suisse dirigé par le regretté Michel Métraux une moto officielle pour le grand escogriffe. Le 12 juin 1988, sur le Salzburgring autrichien, il remporte son premier GP... à 35 ans. Sur la ligne d’arrivée, il répond en larmes aux questions de Bernard Jonzier, devant les caméras de la Télévision suisse romande; un Bernard Jonzier qui pleure encore plus que lui. Le phénomène est cette fois lancé.

16 septembre 1990: dernier tour de piste en Australie.
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Sa carrière se terminera le 16 septembre 1990, sa vie trépidante se poursuit: «Si j’ai un vrai regret, c’est de n’avoir pas eu droit à un tour d’honneur à mon dernier GP», dit-il. Simplement parce que, ce jour-là, il ne savait pas que c’était terminé. La décision finale ne tombera que plusieurs semaines plus tard sur le circuit français de Lédenon, où le team suisse a invité les médias à venir essayer ses motos. Alors que Michel Métraux laisse encore entendre que tout n’est pas perdu, un scoop du «Matin» annonce la retraite du grand Jacques. Et, le soir venu, à l’entrée d’une boîte de nuit de Nîmes, deux hommes se retrouvent en slips; le portier leur avait juste indiqué qu’on n’entrait pas chez lui en jeans...

Un retraité actif

C’était il y a trente ans. Jacques Cornu est à la retraite depuis une année et demie. Mais il est toujours aussi actif: «Je ne peux pas ne rien faire. La retraite, ce n’est pas la chaise longue toute la journée. Je me réveille tous les matins à 7 heures et je bosse jusqu’au soir. Avec une petite sieste après le repas de midi.» Le travail? Sa passion: «J’ai tellement à faire avec mes motos et voitures anciennes. Il y a huit mois, dans une grange, dans l’humidité, j’ai retrouvé la Yamaha 250 TZ de mon podium du GP de France au Mans, en 1983; je l’ai reconnue, car il y avait des pièces spéciales maison. Bien sûr qu’entretemps, elle avait été modifiée, mais le soir-même de l’achat, elle était démontée dans mon atelier et aujourd’hui la reconstruction avance. L’atelier, la mécanique, un peu de musique, la vie est belle. C’est merveilleux de pouvoir travailler sans la pression du temps, sans le stress des rendez-vous qui se succèdent, comme au temps de «Parisienne» où il m’est arrivé de changer d’habits... tout en conduisant, parce que les uniformes que nous utilisions à l’étranger ne pouvaient pas être portés en Suisse. Plus rien de tout cela. Désormais, j’ai le temps; je n’ai juste pas le temps de mourir, avec tout ce boulot!»

Motard un jour, motard toujours. (Photo: Keystone)
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Sur le plan privé, Jacques Cornu a refait sa vie: «Je suis super heureux, motivé, c’est beau la vie à deux.» La crise actuelle? «Triste pour les GP, mais surtout inquiet pour les conséquences économiques; j’ai remis mon école de conduite il y a dix-huit mois, mais cette école, c’est mon bébé. Quand vos enfants quittent la maison, ce sont toujours vos enfants. Là, c’est la même chose. J’ai vendu ma boîte, mais je suis préoccupé parce que l’année sera difficile, que c’est à cette période que nos cours marchent à fond.» Alors, il réfléchit, il espère. Et, bientôt, il reprendra la route, à la découverte de nouveaux paysages, d’univers différents. C’est beau, la vie!



texte Jean-Claude Schertenleib
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